Démarrer la visite de Bruxelles par le paisible square du Petit Sablon, voilà une belle manière d’aborder la capitale belge. Ce petit carré de verdure, au style néo-Renaissance flamande dans lequel trônent quarante-huit statues, nous a menés non loin de là, au Magritte Museum, à côté du Musée d’Art moderne.
Avant de poursuivre notre périple au Kunstberg (en Néerlandais) - Mont des Arts. A ce point-là, depuis cette grande étendue urbanistique, nous bénéficions d’un véritable tremplin visuel sur toute la ville.
Que Bruxelles est belle !
Celle des gaufres de Liège chaudes au sucre "impalpable" qui se dégage d’un foodtruck rigolo. Nous nous extasions ensuite devant l’architecture du MIM (non pas une chaîne de magasins de vêtements à bas prix mais le Musée des instruments de musique), occupant les locaux des anciens magasins "Old England".
Eh, deux minutes ! Il nous faut réfléchir à la suite du planning, assis sur une murette du parc des sculptures...
Nous tombons sur une scène rock improvisée, portée par le rythme endiablé des musiciens de la rue du marché aux herbes. Juste le temps d’observer quelques pas de danse avant de se prendre une averse.
Nous courons nous abriter sous les luxueuses Galerie de la Reine, du Roi et des Princes, ébahis comme ce chat par la prouesse architecturale de cette verrière inaugurée en 1847. Et l’on se frotte les mains de se sécher gratuitement ; à l’époque, l’entrée coûtait 25 centimes !
On file à la Grand-Place -patrimoine mondial de l’UNESCO, admirer les maisons gravées de poèmes latins et la Maison du Roi, couleur arc-en-ciel à la Gay Pride. Le lendemain avec le soleil, on y a vu la famille royale. Le Prince m’a même fait un signe! Pour fêter ça, on s'octroie la pause belge: énorme gaufre de Liège arrosée -noyée- de Spéculoos. Requinqués, on s'agglutine, en bons touristes, devant le mini Manneken Pis, vêtu d’un costume de velours. Le jour d’avant, il s’était présenté à nous dans le plus simple appareil: sans gêne le loustic ! On rend visite à son pendant féminin Jeanneke Pis, située dans la bien nommée impasse de la Fidélité. Impossible de louper le Délirium et son choix Délirant: 2000 bières. ❤ Pécheresse & Mort Subite
Ce jour-là, nous décidons d’un parcours BD. Pour nous mettre en jambe, nous partageons une fricadelle et un généreux cornet de frites à la réputée Friture Pitta de la Chapelle, posés au skatepark Ursulines avec nos colocs du séjour.
Après un tour à The Cartoonist saisir l’impact à l'étranger des attentats du 7 janvier à Charlie Hebdo, on grimpe place du Grand Sablon au restaurant américain Comics Café. Là, nous découvrons l’univers de Tintin en 2 et 3D avec dessins numérotés et statues de nos personnages d’enfance.
Avant de partir de notre joyeux repère à Saint-Gilles pour retrouver la France, nous ne pouvions rater la Place du Jeu de Balle, vieille de 142 ans. Véritable terrain de jeu des chineurs de bonnes affaires, elle donne surtout l’impression d’une place populaire très vivante.
Et nous ne pouvons nous empêcher de sourire en voyant, à l’angle de la rue, un bar "Le Marseillais" aux couleurs de Pastis 51. Pas très local...
Pour boucler notre merveilleux séjour riche en émotion, après une splendide nuit au Thon Hôtel Bristol Stephanie à Ixelles, nous filons à Koekelberg, au nord de la ville. Nous nous délectons, yeux et papilles compris, de délices fondants au Belgian Chocolate Village. Repus, nous entrons dans l’imposante Basilique du Sacré-Cœur datée de 1905, dont la légende raconte qu’elle est inspirée de celle de Paris, en plus grand – la 5e du monde en grandeur!
Dernier baiser au parc Elisabeth pour conclure ce beau voyage...